L’économie circulaire : au cœur de nos crayons !
Économie circulaire : Une démarche vertueuse pour l’atelier du crayon
Connaissez-vous l’économie circulaire ? Non ?
En êtes vous sur ?
Et si je vous dis « recyclage » ? alors là tout s’éclaire ! (enfin ce n’est pas aussi simple que ça non plus –> voilà ce qu’en dit la grande prêtresse du net).
Aujourd’hui l’atelier du crayon vous propose de découvrir un des principes sur lesquels nous avons fondé notre activité.
Pour en savoir encore plus sur notre démarche rendez-vous sur cette page.
Pour en revenir à nos crayons branchés !
Quand vous achetez nos crayons fabriqués dans les Landes, vous achetez de véritables crayons de bois ! Mais à la différence de l’industrie qui utilise des planches de cèdre ou de bois exotiques, nous travaillons à partir de branches d’essences locales de bois !
Les branches crayons contre la déforestation
Dans notre atelier nous travaillons à partir de brins d’osier. L’osier est un bois qui est cultivé pour ses brins (principalement pour la vannerie). Donc pour fabriqué nos crayons à écorce pas besoin de faire tomber des arbres centenaires au milieu de forêts millénaires. Qu’on se le dise, l’atelier du crayon ne met pas d’oiseaux à la rue –> voilà pour le côté économie des ressources naturelles.
Des crayons en mode « bâtons » pour limiter les déchets !
C’est ici que nous vous parlons d’un des principes fondamentaux de l’économie circulaire 😉
la base de ce fonctionnement est le suivant : ce qui constitue un déchet pour une activité est une ressource pour une autre. C’est un cercle vertueux qui nous permet de réduire l’impact de notre activité sur l’environnement.
Ainsi, lorsque nous allons chez l’osiériculteur (celui qui cultive l’osier), nous lui prenons deux types brins :
- Les bottes d’osiers les plus grandes (presque 3 mètres de haut)
- Du bâton d’osier
à partir de là commence le cercle vertueux : Le bâton d’osier est très peu utilisé en vannerie et constitue un déchet pour l’osiériculteur qui chaque année brûle presque la totalité de ces gros brins : aujourd’hui nous achetons cette production qui était donc un déchet pour le cultivateur et qui constitue une ressource pour notre activité.
De même, lorsque nous achetons les grandes bottes d’osier (production habituelle de la culture d’osier), nous allons produire un déchet : toute la partie haute de la botte, trop fine pour être transformée en crayon. Par contre, c’est exactement ce dont se servent les vanniers pour tresser leur panier ! (le monde est plutôt bien fait 😉 )
Pour résumer :
- Nous réduisons les déchets de l’osiericulteur (et du vannier) en prenant son bâton d’osier que nous transformons en crayon.
- Réduction de nos déchets par l’échange avec les vanniers de nos brins trop fin contre les déchets de la vannerie (encore une histoire de bâton d’osier : cf le paragraphe au dessus sur le sujet ;-))
- Notre activité contribue à l’économie locale, en soutenant les producteurs de notre région.
Enfin, ce cercle se prolonge avec certains d’entre-vous : dépôt d’élagage d’osier et de noisetier, voilà encore une façon de réduire l’utilisation des ressources naturelles pour alimenter une économie verte dans laquelle nous nous inscrivons pleinement.
Et pour ceux qui nous ont déjà acheter des crayons sur un salon, un marché de créateur ou à l’atelier, vous avez peut-être eu l’occasion de vous voir offrir (ou de vous offrir) une trousse simple adaptée à nos crayons : ces trousses procèdes de ce même circuit. Le tissu est issue de vieux draps, torchons, nappe… que nous récupérons et transformons en petits pochons pour protéger nos crayons. La pochette est également offerte quand vous acheter de grands crayons sur la boutique en ligne.
À vous donc de finir ou continuer la boucle ! pensez à composter le morceau de bois qui vous restera à la fin de l’utilisation de vos crayons et mettez le tissu des pochettes à recycler (il servira peut-être pour isoler une future maison).
L’économie circulaire en images